Au-delà du rapprochement qu’on en fait avec les investissements boursiers, donc de l’idée que c’est « bien compliqué », l’option binaire peut être compréhensible, donc accessible facilement et ce, à tous et chacun, que l’on soit ou non un « grand financier ».
En voici une brève explication.
Une option consiste en un contrat passé entre un acheteur et un vendeur, dont le prix, la date et le temps sont déterminés à l’avance. Elle est dite binaire, puisque le contrat ne peut aboutir qu’à l’une des deux issues suivantes :
– soit c’est « dans la monnaie », c’est-à-dire que le détenteur reçoit le paiement de la somme définie initialement,
– soit c’est « hors de la monnaie », c’est-à-dire que le détenteur perd la somme ou la mise.
A noter : certains brokers font bénéficier leurs traders de ce que l’on appelle un retour sur perte. En d’autres termes, ces derniers, dans le cas d’une issue « hors de la monnaie », se font « rembourser » une partie de la perte.
Dans le concret, il s’agit de trader sur certains actifs, dont notamment le Forex (le comportement d’une devise, à l’exemple de l’euro, face à une autre, comme le dollar), les matières premières (dont par exemple l’or mais aussi le riz), les indices boursiers (dont le CAC40), ainsi que les actions (de Facebook par exemple).
Différentes options sont alors proposées par les courtiers en ligne. Parmi les plus simples / faciles, il y a l’option High/Low, ou Haut/Bas. Prenons l’exemple du Forex, et plus précisément de l’EUR/USD (comportement de l’euro face au dollar). Initialement, le prix (de l’euro contre le dollar donc) est fixé à 1,1315. Il s’agit alors, tout simplement, de déterminer si à la fin du contrat, l’euro aura gagné en points (High ou Haut) ou non (Low ou Bas) face au dollar. Pour cela, on peut bien évidemment « jouer au pif », mais on peut également faire appel à d’autres outils proposés par le broker, par exemple d’analyses ou encore d’imitation d’autres traders (Trading Social).